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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 19:03
La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed), et leurs homologues suédoise, britannique, canadienne et suisse ont toutes baissé leurs taux respectif d'un demi-point. En zone euro, le taux de refinancement passe désormais à 3,75%, aux Etats-Unis à 1,5%.

Je me réjouis que Jean-Claude Trichet, le président de la BCE décide de baisser les taux. En effet, celui-ci avait refusé toute action depuis le début de la crise afin de lutter, soi-disant, contre l'inflation. Le taux directeur est donc passé de 4,25 % à 3,75 %.
Je crois cependant que cette réponse à la crise est trop tardive et trop faible. Trop tardive car les répercussions de la crise ont déjà été ressenties. Trop faible car une baisse d'un demi-point me semble anecdotique au regard des interventions américaines.
En ces temps de difficultés financières, cette baisse permettra aux banques de se refinancer plus facilement. Il faut toutefois espérer que celles-ci retrouvent confiance afin d'accorder de nouveaux prêts aux entreprises et particuliers ce qui limiterait les effets de la crise sur l'économie réelle.

Concernant la BCE, je pense que son statut doit être revu et corrigé. Effectivement, sa lutte contre l'inflation au dépens de la croissance me semble quelque peu dépassé. Il faudrait ainsi redéfinir ses missions en y ajoutant le soutien et le développement de la croissance.
En outre, je trouve que l'indépendance de cette institution doit être remise en cause afin que celle-ci soit responsable de ses actions (ou plutôt inactions) devant les pays membres.
Enfin, il me semble anormal que les personnes travaillant à la BCE touche des salaires mirobolant (plusieurs centaines de milliers d'euros par an) alors que ceux-ci ne rendent de compte à personne, ni aux peuples, ni aux Etats.
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 19:13
Aujourd'hui, en cours de fiscalité, j'ai "découvert" que la Corse et les DOM (Département d'Outre-Mer) bénéficiaient de taux de TVA particuliers plus faibles qu'en Métropole (taux réduit : 2,10 %; taux normal : 8,5 %).
Je ne suis pas certain que cela soit très normal car ainsi les biens ou services achetés coûtent moins cher. On peut donc constater une certaine inégalité de traitement entre les Français selon leur lieu de résidence. Alors certes, la vie est différente du fait de l'insularité des territoires et les prix des produits peuvent donc être majorés en raison des frais de port mais je ne crois pas que cela constitue une excuse valable.
De plus, la TVA est la première source de revenus de l'Etat donc les habitants des DOM et de la Corse contribuent moins à "l'effort de la nation" alors que les aides sociales qu'ils touchent sont les mêmes que les métropolitains.
Je ne souhaite pas stigmatiser ces Français car ils ne sont pas responsables de la situation mais je crois qu'il faut revenir à une égalité de traitement.

Certains disent que la TVA est un impôt injuste car il est payé de la même manière par tous, quels que soient ses moyens à l'inverse de l'impôt sur le revenu par exemple. Je ne suis pas forcément d'accord avec ce point de vue car la TVA est proportionnelle au montant des achats donc plus on dépense, plus on paye. Les ménages les plus aisés débourseront alors plus puisqu'ils consomment plus. Cette taxe touche donc les foyers en fonction de leurs dépenses.

Personnellement, je préférerais une hausse de la TVA afin que les fonds collectés de cette manière soient importants du fait de grand nombre de contribuables plutôt que l'instauration d'une taxe inégalitaire touchant une petite partie de la population ( et pas forcément celle qui a le plus de moyens).
Je crois toutefois qu'une telle mesure n'est pas incompatible avec un réajustement des impôts afin de rétablir une plus grande justice sociale.
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 16:40
Je souhaitais écrire un article sur la réunion du G4 qui s'est tenu hier mais je suis tombé sur un article qui résume bien ma pensée. Je me permets donc de le publier ici.

La réunion du G4 Européen hier à Paris était une initiative bienvenue de Nicolas Sarkozy. L’ampleur de la crise financière et économique nécessite en effet une concertation et des initiatives continentales. Malheureusement, les conclusions concrètes du sommet sont limitées.

Nicolas Sarkozy a eu raison de proposer une telle réunion aux trois autres principales puissances économiques de l’Union. Le creusement de la crise depuis trois semaines menace de plus en plus les économies européennes, qui sont sans doute déjà en récession. À dire vrai, les déclarations issues de ce sommet vont dans le bon sens. Les quatre ont annoncé qu’ils viendront au secours des établissements financiers, mais en privilégiant les réponses nationales (une demande de l’Allemagne), même si cela sera fait de « manière coordonnée ». Les dirigeants européens ont également annoncé vouloir préserver l’épargne des ménages et mieux réguler le monde financier par une révision des règles comptables. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont également demandé davantage de « flexibilité » dans l’application du Pacte de Stabilité en raison « des circonstances exceptionnelles ».

Même si ce dernier point représente une petite victoire pour la France, il faut noter qu’il ne s’agit que d’une demande, que Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroup, s’est rapidement chargé de contester en annonçant que le Pacte devait être appliqué « dans son intégralité ». Bref, si la direction donnée par ce sommet (dénonciation des excès de la finance, volonté de sanctionner les abus, interventionnisme étatique pour éviter l’effondrement du système) est bonne, les annonces concrètes restent très limitées. On peut espérer que le prochain sommet Européen permettra au continent de présenter des réponses plus concrètes à la crise, même si l’absence d’un accord détaillé à 4 préjuge mal des conclusions à 27…

Mais le plus incroyable était tout de même l’absence complète de débat public sur la politique monétaire de l’Union lors de ce sommet. Jean-Claude Trichet était présent à la réunion de samedi, mais les débats probables sur les taux d’intérêts n’ont pas dépassé le cadre feutré des bureaux de l’Elysée. Il n’est pas concevable pour la BCE qu’un débat public existe avec les chefs de l’Etat. C’est bien Jean-Claude Trichet qui décide sur le sujet, et les taux ne devraient commencer à baisser que le mois prochain, plus de 15 mois après le début de la baisse des taux aux Etats-Unis. En outre, on imagine bien que le rythme de la baisse n’aura rien à voir avec celui de la Fed.

Si l’euro baisse fortement depuis quelques semaines, c’est parce que les investisseurs anticipent une sortie de la crise très lente et tardive pour l’Europe alors que les Etats-Unis pourraient commencer à rebondir dès l’an prochain. Un signe de méfiance qui illustre bien les carences de la politique européenne.


Source : http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 18:16
Axel Miller, un des deux dirigeants de la banque Franco-Belge Dexia a renoncé à son parachute doré de 3,7 millions d'euros. Une séance de négociations réunissant la ministre de l'économie Christine Lagarde, son directeur de cabinet, Stéphane Richard et Axel Miller s'est déroulée cette nuit. A son issue, Axel Miller a accepté d'abandonner son parachute doré.
Pour y parvenir, la France aurait menacé de ne pas participer à la recapitalisation de la banque. L'annonce de l'attribution aux deux dirigeants de Dexia d'une somme importante après leur démission avait suscité de nombreuses réactions d'indignation.
Source : leparisien.fr

En voilà une bonne nouvelle ! Enfin une personne de bon sens même si je crois que son geste est lié à de nombreuses pressions. Il me semble cependant nécessaire de signaler un tel acte qui reste malheureusement trop rare.

Personnellement, je ne suis pas opposé aux fortes rémunérations car je crois que celles-ci s'accompagnent de lourdes responsabilités ainsi que d'une charge de travail souvent élevée. Toutefois, il me semble que le système des parachutes dorés est à revoir tout comme les sommes allouées. En effet, je trouve anormal qu'un patron ayant conduit son entreprise à la ruine puisse toucher des bonus aussi exorbitants. Pourtant, l'attribution d'un bonus lors  la réalisation de bons résultats me paraît logique, et cela peut être assimilé à une sorte de participation ou d'intéressement.
En revanche, il conviendrait de plafonner les sommes versées car celles-ci sont parfois (toujours) vertigineuses et quelque peu indécentes au vu de la situation d'une partie de la population.

Je ne crois pas que les parachutes dorés doivent être supprimés mais que, au contraire, il est nécessaire de les encadrer. Une des premières choses à faire est de conditionner leur versement à la justification d'un bilan positif. De plus, je pense que le calcul des indemnités devraient être basé sur des critères précis comme par exemple le montant des bénéfices ou la réalisation d'objectifs déterminés à l'avance.
Il pourrait être également envisagé de soumettre à un impôt conséquent ces indemnisations afin que la société profite, elle aussi, de cette manne financière.
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 19:46
Samedi, Ségolène Royal a réalisé un rassemblement politico-musical qui a réuni 4000 personnes. Ségo a tenu un discours d'une quarantaine de minutes avant de laisser place à plusieurs artistes dont Hervé Villard, Cali ou encore Benjamin Biolay. L'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle est apparue ... changée. En effet, elle portait une tunique bleue et un jean et avait une coiffure très canine. Une vraie tenue de gourou pour tenir un discours que l'on pourrait qualifier de comique tant ses mots ont été appuyés et ses propos moqueurs.

Certains pourraient trouver cela drôle mais j'estime au contraire sa prestation pitoyable. Comment les Français peuvent-ils faire confiance à la politique lorsqu'ils découvrent cette mascarade ? C'est à se demander comment elle a pu réunir plus de 16 millions de voix en 2007. Ce meeting ressemblait plus à un one woman show qu'à une manifestation politique. Je crois que Ségolène Royal devrait sérieusement envisager de se lancer dans le monde du spectacle. Cela nous épargnerait au moins les inepties qu'elle ne cesse de débiter.

Ce billet est plutôt incisif envers Mme Royal mais je pense que la politique est une chose sérieuse et que, de ce fait, elle ne doit être prise à la légère. De plus en plus de personnes se désintéressent de la politique et ce n'est pas avec ce genre de comédie que l'on va changer les choses. Au contraire, je crois que c'est en faisant des propositions concrètes afin d'améliorer la situation du pays et de ses habitants que l'on pourra lutter contre cette méfiance.

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 19:34
Je croyais que la Révolution de 1789 avait aboli les privilèges dont bénéficiaient le clergé et la noblesse sous l'Ancien Régime. Eh bien, je me trompais. En effet, une semaine après les élections sénatoriales du 21 septembre, une affaire vient entacher la chambre haute du Parlement français. Ce buzz concerne le président actuel du Sénat Christian Poncelet. Il lui est reproché de bénéficier d'un logement (de 200 m²) à vie dans un luxueux quartier parisien. Il  continuera également  à bénéficier d'une voiture avec chauffeur, d'un bureau et d'une secrétaire, ainsi que d'une prime en plus de sa retraite.

Cet événement, qui fait écho au livre intitulé Le sénat , enquête sur les superprivilégiés de la République d'Yvan Stefanovitch et Robert Colonna d'Istria, est l'occasion de revenir sur les avantages des sénateurs.

Ceux-ci perçoivent  :
- une indemnité parlementaire de base (5 423,33 euros brut mensuels), calculée par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois classés hors échelle

- une indemnité de résidence (environ 3 % de la précédente) 

- une indemnité parlementaire de fonction (1 397,54 euros brut mensuels environ 25 % de l'indemnité de base) 

- une indemnité représentative de frais de mandat (6 567,04 euros brut mensuels pour dépenses classées "frais divers"), versée par les groupes politiques ; familièrement appelée "frais de secrétariat". Les sénateurs peuvent parfaitement garder cette indemnité au fond de leur poche, n'ayant aucune justification à fournir sur son utilisation.

Au total, après avoir déduit les cotisations sociales obligatoires, notamment pour la retraite, chaque sénateur perçoit chaque mois 11 540 euros net d'indemnité, dont la moitié seulement environ est soumise à l'impôt. »

Outre ces "indemnités", nos chers sénateurs peuvent voyager gratuitement sur le réseau SNCF, bénéficient de 40 allers-retours en avion et ont droit à une voiture avec chauffeur. Ils ont également la possibilité d'emprunter à taux préférentiel (2 %).


Sans tomber dans le populisme, je crois qu'il faut admettre que les sénateurs, tout comme les députés, sont extrêmement bien payés. En ces temps de crise où François Fillon appelle à l'unité nationale, il me semble que ces privilèges devraient être revus à la baisse. Ces avantages créent bien évidemment un fossé entre le peuple et ses dirigeants mais ils sont aussi un poids pour le budget de l'Etat (déficitaire de 52,1 milliards en 2009).

Je pense que le rôle de nos parlementaires est, certes, très important mais pas au point de leur adjuger une rémunération si démesurée. Les membres du Parlement sont des Français comme les autres et  ils doivent, de ce fait, contribuer à l'effort de la Nation et ce notamment en période difficile comme c'est le cas actuellement.

(source : l'internaute.com)



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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 10:37
Le Parlement européen a adopté, cette semaine, un amendement à la directive "Paquet télécom" qui prévoit qu'aucune restriction ne peut être apportée aux "droits et libertés fondamentaux" des internautes sauf sur décision des autorités judiciaires. Un simple amendement, et c'est tout le dispositif de riposte graduée prévue par le gouvernement français qui se trouve menacé. En effet, selon la future loi "Création et Internet", défendue par Christine Albanel, les FAI devront, sur décision administrative, couper l'abonnement des internautes pris en récidive de téléchargement illégal. Christine Albanel ne s’avoue pas vaincue et assure que rien n’est encore joué sur la scène européenne. Le débat au Parlement européen n’en était qu’au stade de la première lecture. Le Paquet Télécom passera par le Conseil de l’Union et la Commission européenne.
Source: Lepoint.fr

Je suis très content que les parlementaires aient voté cet amendement car je suis opposé à ce projet de loi. En effet, je trouve anormal que les internautes soient épiés à leur insu et que leur adresse IP soit collectée sans décision judiciaire.
De plus, je crois que ce projet est mauvais dans le sens où il est très facile de pirater une connexion internet et donc de faire accuser son voisin par exemple.
Il apparaît également que la présomption d'innocence est bafouée puisque c'est à l'utilisateur de prouver son innocence et non au plaignant de prouver sa culpabilité.
Enfin, ce projet pourra avoir de graves conséquences car il sera possible de couper l'accès internet, ce que je trouve démesuré. En effet, priver un individu d'internet revient à le priver de l'accès à l'information et peut l'handicaper dans sa vie professionnelle.

Le problème actuellement est que de nombreuses personnes téléchargent illégalement ce qui représente un manque à gagner pour les artistes. Nous avons donc ici un conflit d'intérêt entre les utilisateurs qui veulent avoir à la culture et les ayants-droits qui veulent être rémunérés pour leur travail. Je crois que les deux partis ont des volontés légitimes et qu'il ne faut pas les opposer mais au contraire les associés.
D'autres solutions existent et deux me paraissent assez intéressantes :

- la première est la mise en place de la licence globale. Cela revient à payer plus cher son abonnement internet mais en contrepartie, il est possible de télécharger de manière illimitée des films et de la musique.
Certains voudraient mettre en place cette licence de façon facultative mais cela me semble quelque inutile puisque le téléchargement illégal continuera donc tout le monde doit être mis à contribution. Un deuxième argument contre ce système concerne la répartition des fonds. Je pense que c'est un faux problème puisque ces distributions se font déjà et sont aux revenus venant de la radio ou des taxes pour copie privée.

- une deuxième solution à envisager est de pratiquer des tarifs agressifs sur ces produits. Je pars d'un constat. Les gens n'achètent plus de DVD car ils coûtent 20€ (pour les nouveautés) et préfèrent utiliser cet argent à meilleur escient. Or si ces mêmes DVD coûtaient seulement quelques euros, beaucoup de gens préféreraient faire cet effort financier plutôt que de télécharger car ils auraient ainsi leur film sur un support physique.
Le principe est le même pour les CD de musique et les jeux vidéos.


Je crois donc qu'il faut arrêter de stigmatiser les internautes qui téléchargent illégalement car cette pratique est la meilleure actuellement pour avoir accès à la culture sans se ruiner. De plus, dire que le piratage d'oeuvres musicales ou cinématographiques va tuer la création est stupide. Je pense, au contraire, que le piratage va entraîner la fin des grosses maisons de disques qui touchent d'énormes commissions à la place des artistes.
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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 19:55
Comme je l'ai déjà exprimé précédemment, je suis sympathisant du parti politique Debout La République (DLR) et je soutiens son président Nicolas Dupont-Aignan. Aussi, je souhaitais vous faire partager une excellente interview que celui-ci a donnée :  http://www.ripostelaique.com/Nicolas-Dupont-Aignan-president-de.html

Je vous donne également l'adresse du site de son parti  : http://www.debout-la-republique.fr/


Même si je n'adhérerais pas à ce parti, enfin pour le moment, je me sens proche des idées qu'il défend. Je pense notamment à la réaffirmation de la République sur le territoire, le refus de l'Europe dans sa forme actuelle ou encore la volonté redorer l'image de la France.

Je regrette toutefois que les médias ne s'intéressent pas plus à cet homme, ce qui permettrait de le faire connaître du grand public.

Je crois pourant que ces valeurs permettront de relever notre pays et de rompre définitivement avec la pensée unique colportée par l'UMPS.
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 18:08
Le forum libération, organisé par le journal du même nom, s'est terminé dimanche après trois jours de débats.
Si je devais donner mon sentiment à propos de cet évènement, je dirais que j'ai été plutôt déçu. Déçu car même si les sujets paraissaient alléchants, les débats n'ont pas été à la hauteur de mes espérances.

Avant de détailler chaque débat, quelques remarques d'ordre général. Tout d'abord, je trouve que les débats ont manqué de vivacité, et cela essentiellement car les intervenants avaient un avis similaire ou tout du moins très proche. De plus, il apparaît que les propos des face à face étaient souvent éloignés du sujet initial. Enfin, je tenais à signaler le manque de respect hallucinant de certaines personnes du public.

Venons en maintenant au coeur des choses. Ayant assisté à dix débats, je vous propose un bref résumé de chaque table-ronde puis je donnerais mon avis, de manière sommaire, sur les thèmes abordés.


 Une justice pour punir ou réinsérer ?
Les interventions des deux protagonistes ont été plutôt intéressantes malgré des points de vue peu différents.  Je regrette simplement deux choses. La première est que la notion de réinsertion a peu été abordée. La seconde est que les réactions du public ont été assez véhémentes envers la ministre, ce qui est dommage.

Concernant le sujet, je crois que la question ne se pose pas puisque, selon moi, la Justice doit jouer les deux rôles. En effet, je pense que la prison a bien évidemment un rôle punitif mais elle doit aussi avoir un objectif de résinsertion pour que les ex-détenus reprennent une vie normale et ne récidivent pas.
Le cas des pédophiles et tueurs en série a été évoqué. Pour moi, ce genre d'individus est un poids pour la société et je ne trouve pas normal que ceux-ci passent tant de temps en prison au frais du contribuable. Je crois que des solutions doivent être envisagées afin de résoudre ce problème et cela d'une manière ou d'une autre.


L'université peut-elle rattraper son retard ?
Ce débat m'a semblé très intéressant car tous les aspects de la fac ont été abordés (logement, études ...). J'ai beaucoup aimé le parallèle fait avec Grenoble même si cela a conduit à faire un peu trop de pub pour la ville. En outre, la structure du débat (diagnostic puis solutions) a facilité la compréhension des propos.

Sur l'université, et je suis directement touché par ce sujet, je crois que rien n'est perdu et que le retard est largement comblable. Je pense pourtant qu'une des mesures à prendre est de ne pas accepter tout le monde. De plus, je crois qu'une entraide entre étudiants serait bénéfique pour tous.


Quelle place pour les services publics dans l'Union ?
Il est vrai que j'attendais beaucoup de ce débat car l'Europe est une question importante. J'ai, toutefois, été grandement frustré par la teneur du débat entre deux fervents défenseurs de l'UE telle qu'elle est actuellement. Aussi, les échanges on surtout tourné autour du traité de Lisbonne et des prétendus bienfaits la concurrence libre et non faussée. Cela s'est malheureusement fait au dépend du sujet initial.

Personnellement, je suis attaché aux services publics françaiset je crois que le services publics doivent être assurés par des entreprises publiques. En l'état actuel des choses, l'UE a tendance a encouragé les privatisations, ce qui me semble quelque peu contradictoire.


L’euro : un frein à la croissance ?
Ce débat était complètement hors-sujet puisque les propos tenus tournaient autour de la crise financière. Les seuls éléments à propos de l'euro concernaient son rapport au dollar et à la BCE (Banque Centrale Européenne).

Sur ce sujet vaste et compliqué qu'est l'euro, je serais bref car je ne maîtrise pas tous les tenants et aboutissants de ce problème. Quelques mots tout de même pour dire qu'un euro fort pénalise nos exportations, ce qui ne favorise pas la croissance. De plus, je crois que la politique monétaire de la BCE n'est pas forcément optimale dans la mesure où son seul objectif est de lutter contre l'inflation.


Comment intéresser les peuples à l'Europe ?
Lié également à l'Europe, ce débat me semblait prometteur mais ce fut seulement une déception de plus. La première chose est que les intervenants étaient tous deux socialistes et tous deux pro-européens, ce qui n'encourageait pas vraiment le débat puisque les avis étaient semblables. Le plus pitoyable est que peu de solutions concrètes ont été proposées enfin je dirais plutôt que Fabius a déroulé le programme du PS pour les européennes. Je me suis cru, pendant quelques instants, à un meeting électoral du PS, rue Solférino. Néanmoins, je reconnais que dans ce discours, quelques pistes ont été lancées.

Pour intéresser les peuples à l'Europe, je crois que la première chose à faire est que l'Europe s'intéresse aux peuples, à leurs attentes et prenne en compte leurs craintes et leurs choix. Ensuite, l'Europe doit communiquer sur les projets qu'elle met en oeuvre. Enfin, je pense que l'Europe, pour être aimée à sa juste valeur, doit cesser d'être un lieu de libre-échange sans régulation et doit mettre en avant des projets en matière de recherche par exemple.


Quelles frontières pour l’Europe ?
Cette table-ronde était en quelque sorte au coeur des débats sur l'élargissement de l'UE. Les propos furent très intéressants même si ceux-ci tournaient autour de la Turquie. Je regrette cependant que les raisons et les conséquences de cet élargissement n'aient pas été abordées.

Je crois que l'élargissement de l'UE a été, est et sera une erreur. En effet, comment peut-on espérer gérer 27 pays tous différents les uns des autres, que ce soit au niveau culturel, historique ou économique. Concernant la Turquie, je m'oppose à son entrée même si des négociations sont en cours. Je pense que l'UE est ingérable, en partie à cause de ces différences. En revanche, il me semble que le fait de ne pas être membre n'empêche pas de mettre en place des relations privilégiées avec nos voisins, dont la Russie et la Turquie.


Immigration et intégration sont-elles conciliables ?
J'attendais beaucoup de ce débat car l'immigration est un problème auquel doit faire face la France et plus largement l'Europe. Toutefois, je trouve que les intervenants sont passés à côté en ne parlant pas d'immigration (pourquoi, comment lutter ...) ni d'intégration. En ce qui concerne les invités, Mme Amara a trop rappelé son passé à ni pute, ni soumise et le fait qu'elle est fille d'immigré. Cela a énervé la salle, qui je le signale, a eu un comportement odieux. Mme Traoré, même si elle a provoqué une sorte de fanatisme autour de sa personne, n'a pas parlé d'immigration. Elle s'est contentée, malgré ses dires, d'un discours caricatural sur l'Afrique en invoquant la responsabilité de l'Occident. En gros, nous avons eu droit au " grand méchant blanc qui est responsable de tous les malheurs du pauvre petit noir". Elle a également insinué que l'Afrique n'a pas besoin de l'aide des pays développés. Je trouve cela stupide dans la mesure où si demain tous les aides (d'Etats ou d'ONG) cessaient, le continent africain courrait droit à sa perte.

Mon avis sur le sujet est assez tranché. Je crois que l'immigration zéro n'est ni possible, ni souhaitable. En effet, en l'absence de réel contrôle des entrées et sorties du territoire, il n'est pas possible de gérer ce phénomène.
Ces flux sont préjudiciables pour les pays d'accueil (travail clandestin...) mais également pour les pays de départ (fuite des compétences, baisse démographique).
Une des solutions à envisager est alors le co-développement afin d'aider les populations.
L'immigration choisie est également dommageable dans la mesure où les compétences pourraient être développées au sein même du pays, plutôt que d'être importées.
Finalement, à court terme, la limitation de l'immigration doit être fortement envisagée avec, en parallèle, un effort accru d'intégration. Sur le long terme, la mise en place d'un co-développement semble être intéressante.
Sur le sujet de l'intégration, je crois que l'Etat doit jouer son rôle mais il faut également que les nouvelles populations "jouent le jeu" en acceptant les valeurs du pays et en faisant tout pour s'adapter (emploi, logement ...).


Faut-il avoir peur de la Russie ?
Ce débat a été très intéressant puisque beaucoup d'aspects de la Russie ont été abordés, que ce soit au niveau historique ou géopolitique. Les relations avec la Géorgie on bien évidemment été évoquées tout comme les rapports avec ses autres voisins.

Le conflit russo-géorgien qui s'est tenu durant l'été a eu pour effet de remettre la Russie sur le devant de la scène. Je crois que, durant des années, ce pays a été quelque peu laissé de côté au profit des Etats-Unis. Il me semble important de ne pas laisser en marge une telle puissance mais le discours doit rester ferme pour éviter toute dérive. En outre, il ne faut pas oublier que nous dépendons de cette nation pour le pétrole et le gaz.


La crise financière commence-t-elle ou finit-elle ?
Les propos étaient en phase avec le sujet mais ceux-ci m'ont semblé un peu compliqués à suivre car les intervenants utilisaient des données techniques. Je trouve cependant dommage que la crise n'est pas été expliquée de manière simple.

La crise financière a débuté aux Etats-Unis et s'est propagée à l'Europe. Je crois que celle-ci n'est pas finie et que ses effets sont amplifiés par la superposition avec d'autres crises.


Est-ce possible de relocaliser l'économie ?
Débat plutôt intéressant mais qui portait sur la mondialisation et de ses effets.  Je m'attendais plus à une conférence sur les causes des délocalisations et les solutions permettant d'y faire face, d'où une certaine déception.

Actuellement, de plus en plus d'entreprises quittent la France pour l'Asie afin de faire baisser leurs charges. Cela entraine bien évidemment du chômage dans les pays occidentaux. Je crois que l'une des solutions pour lutter contre ces délocalisations est l'actionnariat salarié. En effet, si les employés sont propriétaires de leur entreprise, ils pourront s'opposer à un éventuel départ. De plus, il faudrait que les pays émergents luttent contre l'exploitation de leur population. Ce problème est toutefois compliqué et ne pourra se résoudre qu'au prix de négociations et de tractations.



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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 21:51
Le journal Libération organise les 19, 20 et 21 septembre toute une série de débats à la maison de la culture (MC2) de Grenoble (Isère). Les sujets abordés sont divers et variés et concernent l'économie, la politique ou encore l'environnement. Ce forum accueille de nombreuses personnalités dont des ministres (Rachida Dati, Xavier Bertrand ...), des responsables syndicaux mais également des économistes.

Je trouve que ce forum est une très bonne initiative qui devrait être généralisée partout en France. En effet, cela permet aux gens d'aborder de manière différente des thèmes parfois compliqués. De plus, il est également possible de voir et d'écouter nos dirigeants de près, ce qui n'est pas toujours facile.
Il apparait, en outre, que les sujets évoqués sont très variés afin que chacun puisse trouver son bonheur.

Voici le programme de ces trois jours :

VENDREDI 19 SEPTEMBRE

10h00 – 11h00
Inauguration du Forum: Le progrès a-t-il un avenir ?

Laurent Joffrin, PDG de Libération
Michel Orier, Directeur de la MC2 : Grenoble
Max Armanet, Directeur du développement de Libération
Daniel Cohn-Bendit, Député européen (co-président du Groupe Verts)
Jack Lang, Député PS du Pas-de-Calais, ancien ministre de l’Education et de la Culture

11h30 – 13h00
Une justice pour punir ou réinsérer?

Rachida Dati, Garde des Sceaux
Marylise Lebranchu, Ancienne Garde des Sceaux

La brevetabilité du vivant menace-t-elle l’agriculture?
José Bové, Syndicaliste (Confédération paysanne)
François Burgaud, Directeur des relations extérieures du Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants

Trop de rigueur ou pas assez?
Jean-Paul Fitoussi, Professeur d'économie à Sciences-Po Paris, président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques.
Jean Peyrelevade, Economiste, vice-président du MoDem en charge des affaires économiques

Démocratie sociale ou démocratie politique?
Bernard Accoyer, Président de l'Assemblée nationale, député UMP
François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT

Des états généraux de la presse pour quoi faire?
Emmanuelle Mignon, Conseillère de Nicolas Sarkozy à l’Elysée
Laurent Joffrin, PDG de Libération

15h00 – 16h30
Pour vivre mieux faut-il travailler plus?

Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité
Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT

L'université peut-elle rattraper son retard?
Philippe Gillet, Directeur de cabinet du Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Michel Destot, Député-maire PS de Grenoble

La défense européenne passe-t-elle par l'OTAN?
Paul Quilès, Ancien ministre de la Défense
Jean-Marie Bockel, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants, maire de Mulhouse

Le transport individuel est-il l'ennemi du transport collectif?
Gérard Collomb, Sénateur-maire PS de Lyon
Guy Maugis, Président de Bosch France

Envolée des prix mondiaux : choc ou menace?
Aurélie Trouvé, Co-présidente d’ATTAC
Jean-Louis Bianco, Député PS des Alpes de Haute-Provence

À qui appartient la planète?
Philippe Hugon, Directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Jean Michel Severino, Directeur de l'Agence Française de Développement

17h00 – 18h30
La fin de la sociale démocratie?

Piero Fassino, Secrétaire général des Démocrates de Gauche (Italie)
Pierre Rosanvallon, Historien au Collège de France et directeur d’étude à l’Ecole en Hautes Etudes en Sciences Sociales

Éducation nationale : faut-il regretter le temps des blouses grises?
François Dubet, Professeur à l'Université Bordeaux II et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales
Jack Lang, Député PS du Pas-de-Calais, ancien ministre de l’éducation

Des médicaments pour le sud: brevet ou la vie?
Robert Sebbag, Vice-président "Accès au Médicament" de Sanofi-Aventis
German Velasquez, Directeur du programme d'accès aux médicaments pour les pays en développement de l'Organisation Mondiale de la Santé

Quelle place pour les services publics dans l'Union?
Jean-Luc Bennahmias, Député européen du MoDem
Enrique Baron Crespó, Député européen du Parti Socialiste Espagnol

De la Françafrique à la Chinafrique?
Michel de Bonnecorse, Diplomate, ancien conseiller pour l'Afrique de Jacques Chirac
Alain Hazoumé, Avocat congolo-béninois

SAMEDI 20 SEPTEMBRE

9h30 – 11h00
L'écologie politique est-elle morte?

Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie
Alain Lipietz, Economiste, Député européen (Verts)

Le pluralisme est-il une force?
Fausto Bertinotti, Homme politique italien (Partito della Rifondazione Comunista)
François Hollande, Premier secrétaire du Parti Socialiste, député et Président du Conseil Général de Corrèze

Le RSA est-il bon pour l’emploi?
Françoise Gri, Présidente de Manpower France
Martin Hirsch, Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté

L’euro : un frein à la croissance?
Didier Migaud, Président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, député PS de l'Isère
Eric Woerth, Ministre du Budget et de la Fonction Publique

Les agrocarburants vont-ils affamer la planète?
Jean-Denis Crola, Oxfam France
Philippe Tillous Borde, Directeur général de Sofiprotéol et Président de Diester Industrie

Théâtre : pensée unique, festival unique?
Renato Quaglia, Président du festival de théâtre de Naples
Jean-Louis Martinelli, Directeur du Théâtre Nanterre-Amandiers

11h30 – 13h00
La police peut-elle être proche des citoyens?

Christian Estrosi, Député-maire UMP de Nice et Président du Conseil général des Alpes-Maritimes
André Vallini, Député PS et Président du Conseil général de l'Isère

Comment intéresser les peuples à l'Europe?
Laurent Fabius, Ancien Premier ministre, député PS de Seine-Maritime
Nicolas Schmit, Ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration du Luxembourg

Quelle responsabilité environnementale pour l’entreprise?
Emmanuelle Henry Lanier, Responsable développement durable chez PricewaterhouseCoopers
William Bourdon, Avocat, président de l’association Sherpa, il défend les associations de protection de l’environnement.

Le sport est-il un langage international?
Jean-Marie Fardeau, Directeur d’Human Rights Watch en France
Arnaud Mourot, Président de Sport sans frontières et directeur d'Ashoka France

Le tourisme : une malédiction pour le Sud ?
Emeric Fisset, Ecrivain-voyageur
Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde

Quelles solutions aux crises alimentaires ?
Sylvie Brunel, Professeur de géographie à l'Université Paris IV Sorbonne, ancienne présidente d'Action contre la Faim
Jacques Diouf, Directeur général de la Food and Agriculture Organization of United Nations

15h00 – 16h30
Le développement durable passe-t-il par le local ou le national?

Laurent Wauquiez, Secrétaire-d'Etat à l'Emploi, ancien porte-parole du gouvernement
Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil régional de Rhône-Alpes

Crises des subprimes: quelles régulations?
Arnaud Montebourg, Député PS et Président du Conseil Général de Saône-et-Loire
Jérôme Chartier, Député UMP du Val-d'Oise

Projection du film du « BIUTIFUL CAUNTRI »
Suivi d’un débat avec la réalisatrice Esmeralda Calabria
>>> Naples poubelle de la péninsule : c’est pas du cinoche !
Esmeralda Calabria, Réalisatrice
Tommaso Sodano, Sénateur italien, Président de la commission environnement

Le modèle chinois?
Marie Holzman, Professeure à l'Université de Paris VII, sinologue, Présidente de l'association Solidarité Chine
André Chieng, Economiste, président d’AEC et vice-président du comité France-Chine

Quelles frontières pour l’Europe?
Sylvie Goulard, Présidente du mouvement européen, chercheuse associée au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences-Po de Paris
Ahmet Insel, Economiste, professeur à l'Université de Galatasaray (Turquie)

Internet : une nouvelle solidarité?
Jean Pouly, Secrétaire Général de l’Agence Mondiale de Solidarité Numérique
Olivier Sagna, Maître de conférences à l’Université de Dakar et Secrétaire général de l’Observatoire sur les systèmes d’informations, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

17h00 – 18h30
Immigration et intégration sont-elles conciliables?

Fadela Amara Secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville
Aminata Traoré, Ancienne ministre de la Culture et du Tourisme du Mali

Vers une dictature verte?
Corinne Lepage, Ancienne ministre de l'Environnement, co-fondatrice et vice-présidente du Mouvement démocrate
Fabrice Flipo, Ingénieur et philosophe

Les mégapoles sont-elles inéluctables en Europe?
Philippe Estèbe, Professeur d'urbanisme à Sciences-Po Paris, directeur d'étude chez Acadie
Olivier Mongin, Écrivain et essayiste, directeur de la revue Esprit

Principe de précaution : garde-fou ou frein à la recherche ?
André Cicolella, fondateur de Sciences citoyennes, chimiste-toxicologue et spécialiste de l'évaluation des risques sanitaires à l'Ineris
Jean-Marc Petat, Directeur environnement de BASF, vice-président de la commission communication de l'Union des Industriels de la Protection des Plantes

Réfugiés climatiques, vers un tsunami?
Hélène Flautre, Députée européenne (Verts)
Philippe Boncour, Organisation Internationale des Migrations, responsable la division Dialogue international sur la migration

DIMANCHE 21 SEPTEMBRE

9h30 – 11h00
À quoi sert le Grenelle de l’Environnement ?

Michel Destot, Député-maire PS de Grenoble

Edgar Morin, Sociologue et philosophe

Faut-il avoir peur de la Russie?
Salomé Zourabichvili, Ancienne Ministre des Affaires Etrangères de Géorgie
Bernard Guetta, Journaliste (spécialiste en géopolitique)

La religion du progrès?
Alain Gras, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’Université de Paris 1, il publie régulièrement dans la revue  la Décroissance
Michel Taubmann, Rédacteur en chef de la revue « le Meilleur des mondes »

11h30 – 13h00
Nanotechnologies: faut-il avoir peur du petit?

Nayla Farouki, philosophe et historienne des sciences
Louis Laurent, Spécialiste des nanotechnologies de l'Agence Nationale de la Recherche

La crise financière commence-t-elle ou finit-elle?
Liêm Hoang-Ngoc, Économiste (Université de Paris 1), membre du Conseil National du Parti Socialiste
Olivier Pastré, Professeur d'économie à l'Université de Paris VIII, Président de IM Bank (Tunis)

La diversité culturelle et la world culture
Sarah Ouaja-ok, Adjointe au Maire de Reims, chargée de la culture
Jean-Paul Goude, Artisan de l’image

Entreprise verte : bluff ou réalité?
Geneviève Ferone, Directrice du développement durable chez Véolia
Julia Haake, Directrice des Partenariats et Entreprises chez WWF (World Wide Fund)

La voiture bon marché va-t-elle asphyxier la planète ?
Denis Baupin,, Adjoint (Verts) au maire de Paris, chargé du développement durable, de l'environnement et du plan climat.
Bernard Jullien, Directeur du Gerpisa (think tank européen sur l’industrie automobile)

L’eau : un bien commun ?
Alexandre Brailowsky, ingéniérie sociétale chez Suez Environnement
Riccardo Petrella, Politologue et économiste, Professeur à l'Université Catholique de  Louvain (Belgique), fondateur du groupe de Lisbonne

15h00 – 16h30
Les catastrophes en guise de pédagogie?
Jean-Pierre Dupuy, Professeur de philosophie et d'éthique à Stanford (Californie)
Albert Jacquart, Scientifique et essayiste

Pourquoi l'Europe a du mal avec le social?
Sandro Gozi, Député italien, vice-président du parti démocratique italien. Ancien chef de 2cabinet de Romano Prodi (Commission Européenne)
Pierre Larrouturou, Économiste, délégué national « Europe » du PS

Mondialisation : vers un repli identitaire?
Enki Bilal, Dessinateur et scénariste de bande dessinée
Patrick Viveret, Philosophe, essayiste, conseiller référendaire à la Cour des Comptes

Est-ce possible de relocaliser l'économie?
Geneviève Azam, Économiste, membre du conseil scientifique d'ATTAC
Emmanuel Faber, Directeur général délégué du groupe Danone

Environnement : des taxes pour éviter le pire?
Pierre Radanne, Scientifique français
Jean-Marc Fédida, Avocat

16h45
Séance de clôture

Laurent Joffrin, PDG de Libération
Michel Orier, Directeur de la MC2
Max Armanet, Directeur du développement de Libération
Edgar Morin, Sociologue et philosophe



Je commenterais brièvement tous les débats auxquels j'ai pu assister dans quelques jours, lorsque que le forum aura fermé ses portes. Mes observations porteront sur la forme mais également sur le fond des débats.
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