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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 19:06
Lors du match amical France-Tunisie, de nombreux individus ont sifflé la Marseillaise ainsi que les joueurs de l'équipe de France. Cet acte a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins virulentes, dans la classe politique.

Je crois que cette affaire, qui n'est pas la première dans le genre, ne devrait pas avoir lieu. En effet, en sifflant l'hymne national français, ces personnes font affront à la France, à son histoire, à ses valeurs mais aussi à sa population. Certains appellent cela "l'expression d'un malaise social". Je ne crois pas que ce soit une excuse quand bien même  la situation est dure. C'est au contraire en se rassemblant et s'aidant les uns les autres que nous réussirons à surmonter les difficultés.

De plus, je crois qu'aujourd'hui le sentiment patriotique,  ou autrement dit l'amour de son pays, a disparu et je trouve cela dommage. De fait, un grand nombre des personnes ayant sifflé la Marseillaise sont françaises. Elles attaquent donc leur propre pays, celui dans lequel ils vivent, ce qui est complètement stupide. Alors certes, la vie en France n'est pas la panacée mais je pense que nous sommes privilégiés par rapport à d'autres nations et que ces individus feraient mieux d'aller voir ailleurs comment cela fonctionne. Ils pourraient être surpris.

Concernant les réactions de nos politiques, il me semble que celles-ci sont soit complaisantes envers ces actes, soit irréalisables. Ainsi, "délocaliser les rencontres" ne résoudra en rien le problème. Cela ne fera que réduire sa visibilité.
Effectivement, ces sifflets ne sont que la vitrine qu'un problème sociétal plus profond et qui peut être résumé en deux notions : immigration et intégration.
Ces sujets me semblent centraux à l'heure actuelle. De fait, un grand nombre de personnes arrivant en France ne peuvent/veulent pas s'intégrer et adopter les valeurs du pays. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour que cette insertion se fasse le mieux possible grâce à un effort des nouveaux venus mais également des personnes déjà présentes.
Je crois que la "réconciliation entre les différentes communautés" vivant en France ne pourra qu'améliorer la vie de tous.
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 19:04
En pleine crise financière, Luc Chatel - le secrétaire d'Etat à l'industrie et à la consommation - relance le débat sur le travail dominical. Dans un entretien au Journal du dimanche, paru ce matin, le secrétaire d'Etat à l'industrie indique que cette question pourrait être portée à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale "avant la fin de l'année", si, néanmoins, "le calendrier le permet."
"La loi de modernisation de l'économie (LME) facilite l'implantation des grandes surfaces commerciales, estime le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation. Maintenant, il faut passer à la question du dimanche. Partout où les magasins ouvrent le septième jour, l'activité a été favorisée. Le commerce du dimanche, ce sont des emplois et de la croissance!"
Source : leparisien.fr



Voici donc une nouvelle proposition de notre gouvernement pour relancer l'emploi (+ 42 000 chômeurs en août), la croissance et le pouvoir d'achat en France. Le travail dominical n'est pas nouveau puisqu'il est déjà présent dans de nombreux secteurs et notamment les commerces de proximité. Toutefois, ce serait une première si celui-ci était généralisé.
Je ne sais pas trop quoi pensé sur ce sujet. En effet, d'un côté, cela permettrait à un grand nombre de personnes d'augmenter leurs revenus même si cela ne résout pas le problème des salaires. De plus, les gens pourraient ainsi faire leurs courses le dimanche, ce qui permettrait éventuellement une hausse de la consommation qui est en berne depuis quelques temps.
D'un autre côté, le dimanche est un jour de repos destiné à se reposer, passer du temps avec sa famille ou encore profiter de son temps pour faire du bricolage ou tout autre loisir. En outre, si le dimanche devient un jour travaillé, notre société risque de dévier, si ce n'est déjà fait, vers une société de commercialisation et de consommation à outrance.

Alors il est vrai qu'il est question de baser le travail dominical sur le volontariat. Je crois pourtant que cela ne sera pas possible à terme car les patrons seront tenter de l'imposer à leurs employés ce qui irait à l'encontre de l'idée initiale. Cela posera aussi le problème des conséquences en cas de refus de la part des salariés.
Pourtant, ce projet peut être intéressant s'il permet la création massive de nouveaux emplois mais cela me semble une utopie tout comme au temps de l'instauration des 35 heures.

Finalement, je ne crois pas que la généralisation du travail le dimanche soit si bénéfique que l'on nous le dit. Cela risque d'apporter plus difficultés que de solutions surtout en ces temps difficiles.
Pourtant, une loi est votée, j'espère qu'il sera possible de rejeter l'offre émanant de ses dirigeants sans répercussion sur sa carrière.
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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 15:06
Le mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (Mrap) a annoncé mercredi 17 septembre avoir saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) après qu'une jeune musulmane a été refoulée d'une auto-école de Seine-Saint-Denis en raison du port d'un voile.
Il y a une semaine, Sabeh Kadi, âgée de 26 ans, a souhaité s'inscrire à l'auto-école Cabriolet Roadster des Pavillons-sous-Bois mais on lui a déclaré que "les tchadors" et "foulards" étaient "interdits" avant de lui conseiller de chercher une autre auto-école, a assuré à l'AFP, cette Française d'origine maghrébine, mère de trois enfants, qui se dit "choquée" et "blessée". Le moniteur de l'auto-école s'est défendu de toute discrimination. Il «n'interdit à personne de s'inscrire mais prévient les candidats que tous les couvre-chefs doivent être retirés dans la salle de code et en leçon de conduite». «On les informe, ça fait partie de notre règlement intérieur car on ne veut pas de signes distinctifs entre candidats, on veut que tout le monde soit à égalité», a-t-il ajouté.
Source : nouvelobs.com

Encore une ! Je parle bien évidemment d'une nouvelle plainte pour une soi-disant discrimination ou un prétendu acte raciste.
Je trouve assez déplacé de toujours se plaindre, en invoquant des raisons discriminatoires, lorsque l'on nous refuse quelque chose. Pourquoi crier au scandale lorsque la location d'un appartement est refusée à des personnes croyantes ? Alors bien sûr, certains cas sont litigieux et méritent l'intervention de la Justice. Pourtant, je crois que nous assistons de plus en plus à des dérives.

Prenons, par exemple, le cas cité plus haut. Je trouve que les associations se sont trop rapidement exprimées. Je pense que l'auto-école n'est pas coupable de racisme dans la mesure où elle interdit tous types de couvre-chefs et non pas uniquement le voile, ce qui est explicitement précisé dans le règlement intérieur. En outre, le fait de se découvrir en public est une marque de respect donc je ne vois pas où est le problème.

Plus largement, je pense que, quelles que soient ses croyances ou ses convictions politiques, religieuses ou autres, celles-ci ne doivent pas être imposées à autrui. Aussi, le voile, la kippa ou la croix sont des signes distinctifs montrant une appartenance religieuse. De fait, je ne trouve pas anormal que le port de ces marques soit prohibé dans des lieux ouverts au public.
Comme je l'ai déjà exprimé auparavant, la religion est une affaire relevant de l'intime et doit donc rester confinée à la sphère privée.

Pour en revenir aux plaintes abusives, je crois que l'appartenance à une communauté quelle qu'elle soit, est stigmatisée et est ainsi utilisée comme prétexte pour obtenir gain de cause dans des affaires judiciaires. Finalement, je pense que ces évènements ne font que renforcer la méfiance d'une partie de la population au lieu de favoriser l'intégration de tous.
Il apparaît également que le port de tels "accessoires" crée une barrière culturelle entre les Français, ce qui ne facilite pas le "vivre ensemble".

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 12:27
Et oui, après plusieurs semaines de vacances les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants reprennent les cours. Toutefois, cette rentrée sera quelque peu différente des autres. En effet, de nombreux changements ont eu lieu, notamment en primaire, ce qui va entraîner dès le 11 septembre des manifestations.

Petit passage en revue des modifications :

- à partir de cette année, les primaires n'iront plus en classe le samedi matin. Cela implique la perte de deux heures hebdomadaires qui seront remplacées par des heures de soutien scolaire pour les élèves les plus en difficulté.

- outre le rythme scolaire, les programmes ont également été revus afin de mettre l'accent sur le français et les maths.

- le service minimum en cas de grève devient effectif dès cette année.

- des stages de remise à niveau seront proposés pendant les vacances

- les nombreuses suppressions de postes annoncées prendront effet.


Une réforme de l'école primaire a donc eu lieu et a été contesté avant même son application. Je ne pense pourtant pas qu'il faille tout rejeter en bloc.
Je crois en effet que certaines dispositions peuvent être profitables. Je pense en particulier aux heures de soutien qui permettront aux élèves ayant de grosses difficultés de ne pas être dépassés. De plus, je trouve intéressante l'idée d'accueillir les élèves en cas de grève, surtout pour les parents ne pouvant pas faire autrement. Il apparaît aussi qu'insister sur des matières importantes comme le français et les maths est une très bonne chose.

Cependant, d'autres aménagements sont plus contestables. En premier lieu, la semaine de 4 jours me semble préjudiciable pour les enfants. De fait, les journées resteront toujours aussi longues et on perd deux heures d'enseignement par semaine. Selon moi, il faudrait alléger les journées afin de ne pas faire de "bourrage de crâne". Ces diminutions d'heures seraient compensées par un raccourcissement des vacances d'été.
En outre, pour un meilleur apprentissage, le nombre d'élèves par classe devrait être d'une vingtaine. Aussi, les suppressions de poste ne seraient, dans cette optique là, pas forcément utiles.

Je crois que pour réussir, il ne faut pas apprendre plus mais apprendre mieux. Cette modification de l'apprentissage passe par un recentrage des programmes sur les fondamentaux, par une réduction du nombre d'heures par semaine, par la généralisation du soutien scolaire et par la mise en place de classes avec des effectifs réduits.
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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 19:33
Irresponsable ! Nous avons appris, aujourd'hui encore, qu'une petite fille de deux ans avait été laissée par sa mère dans sa voiture garée sur le parking d'un supermarché près de Clermont-Ferrand. L'issue est toutefois plus heureuse que celles des deux enfants morts dans la même situation les 15 et 22 juillet dernier. En effet, grâce à un passant et un vigile, la fillette a pu être sauvée.

Il s'agit donc du troisième cas en quelques semaines. La situation pourrait être burlesque si la fin n'était pas aussi dramatique. Effectivement, certains gags mettent en scène des parents oubliant leurs enfants. Pourtant, il me semble impossible d'oublier son enfant dans une voiture. Ces personnes ne jettent-elles donc jamais un dernier coup d'oeil à leur auto en partant ?

Que faire après ce drame ? Bien évidemment, la vie de ces personnes est ruinée alors doit-on en plus assortir cette souffrance d'une peine de prison ? C'est vrai qu'il y a eu un homicide involontaire, qui est un délit et est donc passible de prison mais cela est-il raisonnable ? En quoi, cette personne représente-t-elle un danger pour la société ? Aussi, au vu des réponses à ces questions, je pense qu'un séjour en prison (qui sont qui plus est surpeuplées) n'est donc pas la solution. Je crois, au contraire, que ces parents doivent être soutenus psychologiquement et suivis par un spécialiste pour éviter toute tentative de suicide.

Alors messieurs, dames, s'il vous plaît, ne laissez jamais un être vivant (cela inclut les animaux) seul dans une voiture sans surveillance.
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 19:39

Les épreuves du baccalauréat ayant eu lieu la semaine dernière et 2008 étant l’année du bicentenaire de ce diplôme, j’ai donc souhaité lui consacrer quelques lignes.
Depuis quelques temps, et encore actuellement, certains parlent de supprimer ce fameux bac. J’y suis pourtant farouchement opposé et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le bac est le premier réel examen et diplôme (hormis le brevet des collèges). Ensuite, ces épreuves, étalées sur une semaine, permettent de tester la capacité des étudiants à faire face au stress et à une grosse dose de travail. De plus, ce diplôme est une sorte de rituel de passage entre le lycée et l’enseignement supérieur. Enfin, le bac est un diplôme symbolique, source de toutes les convoitises dès l’enfance.

Toutefois, le bac, en l’état actuel des choses, n’est pas parfait et il y a, selon moi des choses à modifier. La première disposition à prendre serait de mettre en place un système de contrôle continu en sus des épreuves écrites afin d’instaurer un peu plus d’équité dans l’obtention de ce titre. En effet, nombre d’élèves travaillent dur toute l’année et échouent le jour J et au contraire certains lycéens ne font rien au cours de l’année et réussissent leur examen en révisant durant les dernières années. Ensuite, il me semble que la philosophie, seulement étudiée en classe de terminale, est trop coefficientée (coeff 3 en série S, autant que l’anglais et l’histoire-géo) au regard du peu de temps consacré en terminale. De surcroît, selon des études réalisées récemment, la correction des copies de philo est très disparate selon les professeurs et un même travail peut avoir une note variant de dix points selon le correcteur. Aussi, il pourrait être intéressant de supprimer l’épreuve de philosophie de l’examen ou au moins réduire son coefficient, tout en gardant les cours en terminale.
En outre, l’instauration de plus d’épreuves  orales, en langue française et/ou étrangère, me semble être un bon moyen de tester différemment  les candidats et leur permet ainsi de s’exprimer devant un jury, ce qui est un exercice qu’ils seront amenés à reproduire dans le futur (entretiens d’embauche, soutenance de stage …).

 

 

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 10:11
Cette semaine a vu le débat sur la laïcité relancé après deux décisions de municipalité. En effet, à La Verpillière (Isère), la mise en place d'un créneau horaire réservé strictement aux femmes à la piscine municipale a engendrée de fortes contestations. Il en est de même à Vigneux-sur-Seine (Essonne) où l'association culturelle des musulmans de cette commune (ACMV) avait déposé le 30 mai dernier une demande auprès de la mairie pour pouvoir disposer d'un gymnase municipal le 29 juin, mais sans préciser que l'accès serait interdit aux hommes.

Ainsi, on peut qualifier ces actes de communautaristes puisque que l'on cherche à favoriser une communauté (ici les femmes) au dépend d'une autre. Cela ne me paraît pas normal de mettre en place une telle ségrégation en séparant les hommes des femmes, c'est en quelque sorte un retour en arrière, du temps où la mixité était une revendication.
Il est encore plus anormal que ces pratiques soient liées à la religion car cela va à l'encontre du principe de laïcité de la France. Chacun est libre d'avoir des croyances religieuses mais elles ne doivent être imposées à personne.
Selon moi, il conviendrait de réexprimer la séparation de l'Etat et de l'Eglise (loi de 1905) afin d'éviter toute confusion entre  le religieux et  le civil qui pourrait entrainer des débordements  non  souhaitables.  Aussi, il me semble que la religion doit faire partie de la sphère privée des individus et que ces croyances doivent passer après la loi de la République. De plus, tout favoritisme envers telle ou telle religion est à proscrire et aucune distinction ne doit être faite entre deux personnes de confession différente afin de garantir l'égalité pour tous.
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 18:38
Ayant passé (et réussi) le permis de conduire aujourd'hui, c'est une bonne occasion de consacrer un billet à cet examen. De plus, une réforme est en préparation et devrait voir le jour prochainement. Alors pourquoi cette nécessité de modifier le permis de conduire ?
Tout d'abord, l'examen en lui même me semble correct et ne devrait pas être transformé, ou tout du moins pas dans l'immédiat. Les principaux éléments remis en question, et concernés par la réforme à venir, sont le coût et les délais. En effet, obtenir le papier rose revient très cher et cela ne va pas aller en s'arrangeant avec la répercussion de la hausse du carburant. Le deuxième problème est les délais d'attente pour passer la théorie (code) ou la pratique qui se comptent en mois. Il faut donc trouver des solutions efficaces et rapides à mettre en place pour améliorer la situation.
Pour la question des délais, la seule solution viable, selon moi, est d'embaucher massivement des inspecteurs afin  d'avoir plus de dates de passage et de permettre aux auto-écoles de présenter dans un laps de temps réduit les personnes passant l'examen pour la première fois mais également celles ayant échouées une ou plusieurs fois.
Concernant les tarifs, il semble difficile de diminuer les coûts sans encadrer les prix des auto-écoles qui sont actuellement fixés librement. Il faudrait, en outre, faire la chasse aux  "pompes à fric" qui sont des établissements facturant des sommes exorbitantes sans que la qualité du service ne suive forcément. J'ai justement vu ce matin un exemple d'abus : un jeune était au volant  de la voiture à coté du moniteur et celle-ci suivait deux personnes à moto. L'auto-école facturait donc trois heures de conduite à trois personnes différentes pour une heure de temps (il s'agit du 3 en 1 des publicités). Il paraît alors difficile au moniteur d'encadrer trois individus en toute sécurité.
Finalement, la question des délais est un faux problème et est aisément contournable. Seul persiste le souci financier qui, du fait de la libéralisation des prix des auto-écoles, est difficile à résoudre. Un encadrement de ces prix, par la préfecture par exemple, pourrait être envisagé afin de limiter les excès et les disparités mais une diminution de ceux-ci est délicate à mettre en oeuvre.

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 20:32
Venir en cours est-il un comportement qu'il faut récompenser ? A en croire le lycée professionnel Louis Lumière de Chelles, en Seine-et-Marne, oui. Afin de lutter contre l'absentéisme, des places de cinéma gratuites ont été offertes aux élèves de cet établissement, a indiqué samedi le rectorat de l'Académie de Créteil, confirmant une information du Parisien. "On travaille à développer l'assiduité" et, à cette fin, "on récompense lors des journées d'excellence les élèves qui se sont distingués par leur présence en cours, leurs résultats scolaires, leur engagement citoyen ou par leurs performances sportives et artistiques", a précisé la proviseure de vie scolaire à l'Académie. Cette opération a coûté à l'établissement "entre 500 et 600 euros", a-t-il précisé.
Source : lci.fr

En voyant le titre de l'article, j'ai d'abord été intrigué car l'on récompensait le fait d'aller à l'école alors que cela me paraît normal d'être assidu aux cours. Toutefois, en lisant un peu plus, je me suis rendu compte que ces places étaient décernées aux élèves les plus méritants. Cette news m'a fait réfléchir sur deux points : l'absentéisme et la récompense des étudiants.

L'absentéisme doit, à mon avis, être sanctionné lorsque celui est trop important et devient donc, dès lors, nuisible pour la réussite scolaire et/ou professionnelle. En effet, quand une personne est trop souvent absente, cela est fortement préjudiciable pour elle-même mais aussi parfois pour ses collègues. Ainsi, tous les établissements scolaires devraient appeler les parents pour les informer de l'absence de leur enfant et les convoquer lorsque cela devient trop fréquent. De plus, il est inacceptable que des adolescents sèchent les cours avec la complicité active ou passive de leur père ou mère puisque ceux-ci sont censés représenter l'autorité. Il faut donc prendre des mesures envers les familles qui ne respectent pas les règles et la suspension des aides sociales.

La récompense, quelle qu'elle soit, peut être un bon moteur dans divers secteurs dont les études. La concession d'un avantage en échange de bons résultats, par exemple, est une bonne initiative car cela permet d'instaurer une sorte de compétition saine et d'émulation entre les élèves, les motivant ainsi à obtenir le prix mis en jeu. Ces récompenses peuvent cependant avoir des effets indésirables si les rivalités deviennent trop importantes et que la finalité est de gagner quel que soit le prix à payer. En outre, il faut veiller à ne pas créer une dépendance vis-à-vis de la récompense et ne pas glorifier tout et n'importe quoi comme des actions étant des obligations, des devoirs. C'est donc pourquoi je suis opposé à l'idée de donner des places de cinéma pour favoriser l'assiduité à l'école ou au travail.
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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 15:45
Les faits, révélés par Le Parisien, ont été confirmés depuis par la préfecture du Val-d'Oise : vendredi en fin de matinée, à Villiers-le-Bel, un élève du lycée professionnel Pierre-Mendès-France s'est jeté à la gorge d'une enseignante. Il a fallu, selon le journal, l'intervention des autres élèves pour arrêter cet adolescent de 14 ans, rendu furieux par des remarques de l'enseignante. A l'origine de cette crise d'agressivité, une discussion générale entre la prof et les élèves de sa classe pour faire le bilan de fin d'année. Discussion rapidement ponctuée de mots aigres de la part de l'adolescent et d'une réplique acerbe de sa prof.
Source : lci.fr

Encore un nouveau cas de violences à l'école et une question me vient à l'esprit : que font les parents ?
Plus on avance dans le temps, plus ces incidents se multiplient et les réactions peinent à arriver. Certes, l'enseignant bénéficiera du soutien des politiques et de nombre de personnalités mais sa vie sera entachée de cet évènement et elle vivra très certainement dans l'angoisse et n'enseignera peut-être plus jamais.
Alors pourquoi tant d'agressivité envers les enseignants ? Certains diront que cela est dû à un contexte familial et social difficile, que cette agression est seulement l'expression de son mal-être mais je trouve cet acte tout comme ces explications intolérables. Par contre, il me semble que la responsabilité des parents doit être mise en cause. En effet, si les parents avaient joué leur rôle d'éducation et d'apprentissage du respect, cette attaque n'aurait probablement jamais eu lieu. On peut malheureusement constater que parfois les parents démissionnent complètement et on retrouve quelquefois des enfants totalement livrés à eux-mêmes.
Il faut donc prendre des mesures envers ces familles afin que de tels actes de ne se reproduisent plus.
En premier lieu, des mesures préventives car il faut bien évidemment d'abord aider les familles qui en ont besoin, d'où la nécessité des éducateurs qui peuvent les soutenir et de les accompagner dans les moments difficiles. Il ne faut cependant pas que les parents s'en remettent entièrement à l'Etat.
Dans un deuxième temps, il faudra sanctionner les personnes ne souhaitant pas faire d'effort et ne respectant pas les règles car il paraît anormal d'aider des individus qui ne le veulent pas. Ainsi, la disposition qui semble la plus juste et la plus efficace est la suspension des allocations familiales.
Il faudrait également être plus ferme lors de ces agressions en punissant l'adolescent par des travaux d'intérêts général mais également ses parents par des dommages et intérêts à verser à la victime afin de responsabiliser toutes les parties.
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