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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 15:33

La phrase qui suit est bien malheureusement passée inaperçue dans la plupart des médias traditionnels. Il s'agit de propos tenus par l'écrivain Michel Houellebecq suite à l'obtention du prix Goncourt pour son dernier livre "la carte et le territoire".

Voici donc l'objet de la polémique évitée : "Je ne suis pas un citoyen et je ne veux pas le devenir. Le devoir par rapport à son pays ça n’existe pas, il faut le dire aux gens, aucun. On est des individus. Je ne me sens aucun devoir à l'égard de la France. Pour moi, elle est un hôtel, rien de plus."

 

Pourquoi donc consacrer un article à cet individu qui ne le mérite pas ?

Et bien tout simplement car cette phrase me choque et va à l'encontre de mes principes. Pour moi, il s'agit de propos tout à fait déplacés et inappropriés. En effet, par ces mots, Michel Houellebecq nie complètement son appartenance à la nation française et renie les valeurs de notre pays.

 

Alors bien sûr on peut estimer que je donne beaucoup d'importance à des déclarations insignifiantes. C'est probablement le cas. Néanmoins, je pense exactement le contraire puisque je crois qu'un citoyen a des droits mais aussi des devoirs envers son pays. D'ailleurs, j'ai récemment émis l'hypothèse d'un impôt sur la nationalité, ce qui permettrait de renforcer le lien entre l'individu et la nation.

 

Houellebecq semble n'avoir que peu de considération et d'attachement pour la France. Bien, je peux le concevoir même si je ne le comprends que difficilement. Mais alors dans ce cas, que fait ce cher Michel sur le territoire national ? Pourquoi, dans ces conditions ne fait-il pas ses bagages et ne change-t-il pas de nationalité ? En fait, j'ai bien l'impression que cette personne n'est qu'un profiteur qui est bien content d'avoir des lecteurs français et d'avoir obtenu le Goncourt, un prix littéraire français.

 

Mais laissons de côté le fait qu'il s'agisse d'une personne connue. Imaginons simplement que ces propos aient été tenus par un autre individu. Au hasard, une personne d'origine étrangère. Peut-on croire une seule seconde que cela aurait fait si peu de vagues ? Je ne le crois pas, bien au contraire. Cette personne aurait alors été conspué et ses propos violemment condamnés par nos chers élites. 

Mais bon, ici il s'agit d'un célèbre écrivain. Il serait donc inadéquat et inélégant de se critiquer entre gens bien pensants.

 

Michel Houellebecq n'est évidemment qu'un cas particulier et bien d'autres individus pensent la même chose que lui. Je crois malheureusement qu'il s'agit d'un handicap pour notre pays dans la mesure où nous nous trouvons dans une économie mondialisée dans laquelle les pays sont en concurrence les uns avec les autres. Or, le fait de ne pas pousser tous dans le même sens n'est clairement pas une chose positive. En outre, cela s'oppose ouvertement à l'idée de patriotisme économique qui me semble être une chance pour nos entreprises.

 

Mais comment ne pas  céder à ce courant de pensée alors que des organisations supranationales (OMC, FMI, Union Européenne ...) cherchent à dénaturer, à détricoter la conception même d'Etat-nation ?

Pour moi, la nation est l'unité de base, l'élément central. C'est pourquoi je crois qu'il est nécessaire de refuser le joug de cette europe et de lutter pour retrouver une souveraineté pleine et entière. D'ailleurs, Jean Jaurès ne disait-il pas lui même : "A celui qui n'a rien, la patrie est son seul bien".

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